Particuliers et entreprises utilisent parfois, sans le savoir, des échangeurs thermiques. Comme beaucoup d’éléments, ces derniers ont besoin d’une maintenance plus ou moins régulière pour fonctionner correctement. Comment faire concrètement ? Nous faisons le point à ce sujet.
Comment prendre soin d’un échangeur de chaleur ?
Selon la nature de l’activité, les besoins exprimés par les entreprises ou les industries, un échangeur thermique peut varier en termes de dimensionnement, de puissance ou encore de fonctionnement. On peut ainsi trouver des échangeurs thermiques à plaques, à serpentins etc…
Les particuliers ne sont pas en reste même s’ils ne savent pas forcément que c’est grâce à un échangeur thermique que leur pompe à chaleur puise les calories présentes dans l’air pour les transformer en chaleur, par le biais de leurs radiateurs, de leur plancher chauffant ou encore de leurs unités intérieures.
Cela sera la même chose pour leur appareil de climatisation qui leur permet de supporter les fortes températures en été.
En effet, selon les besoins et le type d’appareils (certains peuvent faire les deux, on dit alors qu’ils sont réversibles), le liquide ou le gaz qui circule dans les différents tuyaux va être chauffé ou refroidi.
Pourtant, en l’absence d’une maintenance régulière ; même si cela suppose un coût, on peut observer des dysfonctionnements. Il serait dommage de traiter cela à la légère car à la longue, il ne sera plus possible de se contenter de changer quelques consommables et il faudra penser à renouveler la machine, ce qui représentera un coût nettement plus important.
Maintenance, réparation d’un échangeur thermique : ce qu’il faut retenir
On peut se dire qu’une pompe à chaleur ne fonctionne que pendant les mois d’hiver. Pourtant, l’unité extérieure, même si elle est éteinte, est livrée aux intempéries et à la chaleur du soleil. Il est important de nettoyer une fois tous les deux ans en moyenne un tel appareil, même si cela peut être recommandé de le faire tous les ans en fonction d’un certain environnement ou encore de la région d’habitation.
De même, une entreprise qui aurait besoin d’un échangeur thermique ; ce qui serait le cas dans le secteur agroalimentaire, par exemple, utiliserait cet appareil de manière plus fréquente, voire en continu.
Il est évident que dans tous les cas, au bout d’un moment, certains consommables comme les plaques ou encore les joints vont commencer à présenter des signes d’usure. Dans le cas de ces derniers, cela est tout à fait normal puisqu’ils sont soumis à d’importantes différences de température, du fait du fonctionnement même de l’appareil dans lequel ils apparaissent.
Remplacer des joints ou des plaques n’est pourtant pas si évident, d’autant que c’est alors l’occasion de nettoyer en profondeur l’échangeur thermique en le démontant.
Comment faire et surtout comment le nettoyer ? Cela n’est pas toujours facile car selon les produits et le niveau d’encrassement, un nettoyage au jet à haute pression sera parfait (attention au nombre de bars à ne pas dépasser) alors que sur une machine plus sale notamment dans une industrie, il faudra penser à des solutions chimiques plus efficaces pour venir à bout des éléments qui empêchent l’appareil de fonctionner de manière optimale.
Les personnes travaillant dans le domaine du génie climatique sont assurément les personnes à qui l’on doit s’adresser dans ce genre de situation. Il faudra le plus souvent commander différents consommables qui doivent être compatibles avec l’appareil. Attention donc à bien noter la marque et le modèle de l’appareil, ce qui est généralement le plus important pour ne pas se tromper de produit.
Une fois l’appareil nettoyé, on peut constater un vrai changement en termes de fonctionnement et une diminution parfois de ses factures énergétiques car un appareil qui dysfonctionne peut consommer nettement plus.
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